Article bien être au travail
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Face aux difficultés de recrutement et aux problématiques de turn-over, le bien-être au travail, la qualité de vie et des conditions de travail sont devenus des priorités pour les entreprises. Les trois quarts des habitants de l’Ouest estiment que leur travail est fatigant physiquement et/ou nerveusement. Comment améliorer ce chiffre ? Stéphanie Evanno, responsable ressources humaines chez Harmonie Mutuelle en Pays de la Loire donne des pistes de réponse.
67 % des femmes déclarent subir une charge mentale excessive dans leur activité.
" Le bien-être au travail et la prévention sont avant tout une dynamique pour diminuer le nombre d’accidents du travail et de situations dommageables aux collaborateurs, insiste Stéphanie Evanno, responsable des ressources humaines. Ce sont des facteurs de motivation, de fidélisation et aussi, de performance et d’une meilleure productivité. C’est enfin le moyen d‘attirer dans son entreprise de nouveaux talents. "
26 % des salariés souhaitent donner plus de sens à leur travail
Selon l’enquête Ouest-France réalisée pour Harmonie Mutuelle en mai 2023 sur la santé des habitants du Grand-Ouest, 74 % des Normands, Bretons et Ligériens déclarent que leur travail est fatigant nerveusement et/ou physiquement. L’enquête révèle aussi que 29 % n’envisagent plus le travail de la même façon depuis la crise sanitaire, souhaitant y apporter davantage de sens. Enfin, 21 % reconnaissent avoir pris de la distance par rapport à leur activité professionnelle. D’où l’importance d’inciter davantage les dirigeants à agir pour le bien-être au travail et la prévention : Les baby-foot et les salles de sport ne suffisent pas, atteste Stéphanie Evanno. Le bien-être au travail est avant tout de la bienveillance au sein de l’équipe, de la communication, du sens donné à son travail, un cadre et des missions bien définies, un engagement fort de la direction et de l’équipe de management. "
Réduire la charge mentale des salariés
67 % des femmes et 58 % des hommes interrogés déclarent subir au travail une charge mentale excessive. Sans s’immiscer directement dans la vie personnelle du salarié, l’employeur dispose de plusieurs leviers pour améliorer la qualité de vie au travail. « Le dirigeant peut par exemple aménager les horaires, développer l’entraide entre les collaborateurs par la mise en place de « collectifs de l’écoute », ou proposer un système de don de jours de congé pour soutenir les salariés aidants, encourager la prise en charge psychologique, le dépistage et la prévention en matière de santé, poursuit Stéphanie Evanno. Il peut également favoriser l’équilibre entre vie personnelle et vie professionnelle avec des places en crèche, un soutien scolaire proposé aux enfants. L’important est de faire baisser la charge mentale qui peut parfois peser sur les collaborateurs.
Des offres pour accompagner les dirigeants
En tant qu’acteur de santé, Harmonie Mutuelle veut montrer l’exemple. L’entreprise mutualiste à mission a signé un accord qualité de vie au travail en juin dernier proposant à ses collaborateurs diverses formations sur la gestion du temps, les gestes et les postures, la gestion du stress ainsi que des cours de sport, de yoga et la participation à des événements sportifs. Dans chaque direction régionale, un comité propose des actions concrètes améliorant la qualité de vie au travail. Nous souhaitons mettre en place à l’interne, des initiatives à impacts positifs pour que les entreprises clientes s’en inspirent, explique Stéphanie Evanno. Beaucoup des solutions que nous proposons ont d’abord été testées comme le service d’accompagnement social Harmonie service social ou Harmonie potentiel humain qui permet de diagnostiquer et maximiser l’énergie des salariés. Le traitement anonyme des données permet d’alerter et de repérer les dysfonctionnements, service par service.
Un levier d’attractivité pour les entreprises
Harmonie Mutuelle en est persuadée : la qualité de vie au travail est désormais un atout pour attirer de nouveaux talents : Les nouvelles générations cherchent d’abord un sens dans leur engagement professionnel, un bon équilibre entre vie privée et travail, observe Stéphanie Evanno. Les jeunes sont sensibles à l’écologie et à la protection de l’environnement, à l’activité sportive, au bien-être et à la détente. Si l’entreprise ne fait pas d’efforts suffisants pour répondre à leurs attentes, c’est certain, ils quitteront l’entreprise !
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